Une rencontre Narbonnaise avec damien

Moi et mon mirroir

Enfin la rencontre a lieu ! Ce mercredi 13 juillet à 16h00. Non à 16h20, et puis non, à 17h00 ! Décidément les chemins de fer Français, ce n’est plus ce que c’était… L’image que l’on se fait d’une voix est rarement réelle. En effet ce que je connais de ton physique ne peut pas m’aider à te reconnaitre aujourd’hui. Ta chemise froissée sera le détail parfait. Tu montes en voiture juste pour nous garer. Mon ami Maître R nous rejoint le temps d’un café. Tu me découvres alors comme peu me voient : en public, en terrasse d’un café mais toujours avec le BDSM en sujet.

Nous rejoignons l’hôtel pour y laisser nos affaires.

À partir de cet instant, le silence sera le grand absent. Nous parlons sans cesse jusqu’à ce que la faim se fasse ressentir. Pour ce diner, direction Narbonne Plage. Le feu d’artifice entrecoupe notre conversation. Deux personnages bleus de dessins animés dansent et chantent sur une scène, vision très curieuse… Il commence à faire frais mais nous nous arrêtons tout de même en terrasse à Narbonne pour un dernier verre, parler donne soif, c’est bien connu. De retour à l’hôtel, la clim en mode chauffage, les heures défilent sans crier gare. Le soleil commence à se lever. Nous savons que la journée sera compliquée pour chacun de nous. Nous avions cette envie de nous rencontrer devenue presque un besoin, pourtant la question d’une séance réelle ne s’est pas posée. L’essentiel n’était pas là. Mon esprit a parfois divagué lorsque nous parlions mais cette décision t’appartient, tu le sais, nous en avons parlé. En virtuel je ne vois et ne connais que la partie inférieure de ton corps. Je suis heureuse de découvrir l’autre partie. Tu as une sensibilité, une maturité d’esprit que j’apprécie beaucoup. Cette rencontre « platonique » n’est en aucun cas une déception ou un échec pour moi.

Nous sommes donc jeudi matin, un petit déjeuner venteux et une salle de bain méritant le nom de sauna plus tard, je te ramène à la gare pour que tu prennes ton train. De mon côté, j’ai réservé une chambre d’hôtel pour ce soir, j’en profite dès maintenant. installée sur le lit, mon bloc de papier et mon stylo en main, je commence cet article. Cinq lignes plus tard je me rend compte que c’est bien trop frais dans ma tête, j’ai l’impression d’y être encore. Je pose donc tout ça et je m’endors rapidement.

Damien, mon soumis virtuel, merci pour ces instants réels, merci d’avoir pu te rendre disponible pour que cela soit enfin possible et merci pour ces moments intimes en virtuel que j’apprécie toujours autant.

Maîtresse Lisa Domin’ha.