Maîtresse Lisa Domin'ha

Les sans-gène !

J’adore les sorites an club avec un soumis. Je trouve cela de plus en plus intéressant. J’y revois des personnes appréciées, j’y croise aussi de nouveaux visages.

Samedi dernier, j’ai donc été dans un club bien connu de ma région, à moins de deux heures de Carcassonne. J’aime l’atmosphère de cet endroit, je m’y sens bien.

En général j’apprécie d’y croiser de nouveaux visages, de nouvelles façons de jouer… J’aime regarder les joueurs présents. Chacun son style, sa manière de se tenir, de parler, j’observe beaucoup.

Parmi cette foule, ces personnes inconnues que l’on peut croiser dans différentes lieux, il y a « eux » : « les sans-gêne » comme j’aime les nommer.

Il y a cette femme de plus de cinquante ans venue ici pour des raisons inconnues. Je me tiens au comptoir du bar, je prends un verre, mon soumis est à côté de moi, à genoux, nous venons de finir de jouer. Cette dame arrive, s’assoie sur un tabouret et s’exclame tout haut : « là-bas il avait un homme attaché à la roue, debout, il se faisait fouetter. Je ne vois vraiment pas quel plaisir on peut avoir à ça ! Ça fait mal !! » Je la regarde du coin de l’œil, je ne dis rien, mon soumis non-plus bien sûr. Je pense qu’elle parlait de nous. Je souri et me demande si elle est vraiment choquée ou si c’était juste une petite provocation novice, peu importe, cela ne m’intéresse pas énormément…

Une autre fois : mon soumis est à genoux à un mètre de moi, nous regardons un très beau moment de fouet lorsqu’une femme s’arrête à la hauteur de mon soumis puis dit : « qu’il est sage », elle me regarde rapidement puis se permet de lui caresser la tête. Bien sûr je ne la quitte pas des yeux. Mon soumis ne sourcille pas, il sait que je suis là. Elle ira même jusqu’à prendre sa laisse en main, puis la jette négligemment en riant. Est-elle Domina ou soumise, peu importe, la bienséance n’a pas de titre !

D’ailleurs n’était-ce pas cette même femme aperçue plus tôt, surélevée sur une chaise qui se faisait fouetter l’entre-jambe  par un homme muni d’un martinet à lanières en latex ?

Cette scène n’était pas désagréable à voir si ce n’est une troisième personne, un homme qui était avec eux et qui prenait des photos ! Il y a pourtant un panneau qui indique clairement que cela est interdit. Même sans ce panneau, ne sommes-nous pas conscient chacun que jamais aucune photo n’est prise et ne doit l’être !

Lors des soirées, je suis toujours entourée de personnes plus âgées que moi, chose que j’apprécie car comme tout le monde j’ai encore des tas de choses à apprendre. Cela dit je suis souvent choquée par des « sans-gène » qui se pensent chez eux, qui ne respectent pas les autres.
Comme quoi l’âge n’est ni un gage de sérieux ni de qualité…

Maîtresse Lisa Domin’ha.