Du mordant dans le sud-ouest

 

Maîtresse,

N/nous retrouvons aujourd’hui pour une soirée dont je mesure pleinement les enjeux. Le trajet commence sous une pluie battante et se finit sous un orage dantesque, un coup de tonnerre sans nom N/nous accueillant près de l’arrivée mais je me refuse à y voir un signe.

N/nous saluons les personnes présentes, je vous sers à boire puis sur ma demande Vous me précisez qu’il n’est pas encore l’heure de se changer. je me place à genoux, près de Vous, alors que le club se remplit peu à peu.

Vous me libérez de cette position au bout d’un moment, me permettant de me relever, épargnant ainsi mes genoux pour l’instant.

Les discussions s’enchaînent, de nouveaux arrivants, des personnes connues aussi, le moment est sympathique mais je reste sur la retenue. L’apéritif arrive, je me préoccupe de Vous servir en premier et reprends ma place, ne me servant pas sans Votre permission. Océane distribue la soupe de champagne et Vous demande si j’ai l’autorisation d’une coupe. Vous me l’accordez et je Vous en remercie.

Les groupes se forment et se défont, et la discussion se tourne vers une grande soirée prévue prochainement. j’écoute attentivement les conseils que Vous prodiguez à Océane, je sais qu’ils me seront utiles aussi, et je me demande si Vous aurez des instructions ou recommandations particulières à me faire le moment venu. je me remets à genoux. j’aurais dû le faire bien plus tôt…

la discussion continue puis Vous me faites relever d’un claquement de doigts. Il est temps de prendre le repas, je Vous sers du mieux que je peux, puis vais Vous chercher à boire. Une domina en profite pour me demander de l’eau aussi, j’acquiesce brièvement mais Vous me ferez comprendre quand je reviens, en me disant de me servir à manger,  que tous les ordres doivent passer par Vous. Vous m’expliquerez cela de nouveau sur le trajet de retour et je comprends mon erreur. j’ai cependant apprécié cette « main mise » sur Votre soumis, de même lorsque monsieur Rp**** m’a fait quelques remarques, sur le ton de la taquinerie néanmoins, et que Vous Vous êtes interposée.

Repas terminé, Vous rentrez, je Vous suis peu de temps après et Vous me dites de me changer. je reviens en tenue, et me replace à genoux près de Vous. Les discussions reprennent, plus orientées bdsm. Vous vous isolez avec Madame Bli*** pour discuter. je reste à ma place. Un petit moment s’écoule, Vous me faites venir près de Vous deux, toujours à genoux, regard baissé. Madame Bli*** s’adresse à moi, Vous me dites alors d’approcher. Elle me pose une question, que Vous trouvez déplacée mais Vous la laissez faire.  je pourrais bien sûr développer le sujet longuement mais je réponds de manière concise, en essayant d’être précis dans les mots employés pour exprimer mon ressenti à ce propos. Cette réponse la surprend.

Vous me mettez le collier et me confiez une boite en me disant de m’équiper de son contenu. Il s’agit d’un rosebud. je m’exécute puis nous montons, je me déshabille et je perds le bijou. je le remets en place mais Vous me demandez des explications, vérifiez que je l’ai bien mis. je redescends chercher la toile pour la cire. En remontant, le bijou retombe. Vous abandonnez finalement cette idée.

Vous me placez sous le point de fixation du plafond, liez mes mains, la corde passant dans le collier, le mouvement des bras entraînera un étranglement, mais Vous vérifiez bien sûr qu’au repos, tout est en ordre. Une cordelette passe entre les orteils, liant ainsi les deux pieds à trente centimètres l’un de l’autre. Vous scotchez mon sexe en le remontant, avec une bonne quantité de ruban adhésif, et m’ordonnez de fermer les yeux pendant que Vous installez tout cela. Sans autre instruction, je ne les ouvrirai qu’à la fin.