Un vendredi spécial fouet à Frontignan
Je pensais être préparé…
Peu de personnes présentes ce soir. Je suis pour ma part arrivé assez en avance. Malgré tout, le club se remplit peu à peu et Vous arrivez à votre tour. Quelques discussions de-ci delà puis Vous venez me parler, me demander de raconter mon week-end précédent. Je développe un peu ce que je vous avais écrit dans le mail. Le sujet étant clos, je Vous invite à venir prendre possession de ce que je vous avais apporté. j’en profiterai, après votre accord, pour me changer et enfiler une des tenues achetées récemment.
Nous vaquons alors chacun à nos discussions, prenons part au buffet puis Vous m’indiquer qu’il est temps de monter.
La seule place disponible est le carcan. Vous me dites de me placer devant. Un collier, une simple chaine. Les maillons sont gros, la chaîne lourde, mais surtout Vous la serrez bien. J’ai déjà une sensation d’étranglement. Vous me préciser la position à prendre mais sans me contraindre dans le carcan: placement des mains, des pieds. Le reste, je le connais: la cambrure surtout. La contrainte sera psychologique: je ne suis pas attaché mais je sais que je dois tenir cette position sans faillir. Je m’y prépare. C’était sans compter ce qui suit. Une fine cordelette vient s’entourer autour de mon sexe, puis passer dans la chaîne du collier. Vous tirez, la raccourcissez, encore un peu, un peu plus, encore, je courbe la tête, vous serrez toujours, étranglement plus fort. Je cesse toute résistance, Vous laisse la mettre en place comme Vous le désirez. J’espère juste que l’étranglement diminuera une fois le nœud fait. Je prends la position attendue mais rendue plus difficile par ce simple lien. Les premiers coups tombent : la nouvelle cravache que vous avez reçue de Robert. Vous me précisez bien que je devrai le remercier pour ce cadeau qu’il vous a fait. Vous la testez, Vous me testez, c’est douloureux, les marques en témoigneront.
Au coup suivant, je ne sais pas si j’ai crié « Nooon! », j’avoue l’avoir pensé, pardon Maîtresse: j’ai reconnu le martinet à chaînes, Vous savez que cela m’est difficile. Je m’attendais à une soirée fouet, les deux premiers instruments en sont loin. Je reçois, tant bien que mal, les coups que Vous me donnez. Tout à coup, l’objet que vous aviez posé sur mon dos tombe à cause de mon agitation. « Pardon, Maîtresse » fuse immédiatement. Vous le remettez en place. J’ai bien vu qu’il s’agissait de la cuillère en bois que je redoute aussi. Le martinet continue. La cuillère retombe. Encore une fois elle revient à sa place mais Vous me faites comprendre que ce n’était pas une bonne idée de la faire tomber. Vous continuez néanmoins, mes cris augmentent.
Quelques coups plus tard, Vous me demander de choisir: martinet ou cravache pour la punition? Je choisis cravache, sachant que de toute manière les deux seront terribles. Un, deux, trois coups, j’essaie de compter, pour avoir un but, un terme jusqu’où tenir, peut être le même que lors de la dernière punition à la cravache. Ce nombre est rapidement dépassé. Je ne sais pas plus où j’en suis. Ces mots: « orange », « rouge », viennent à mon esprit, je les ravale, des larmes montent , je les ravale aussi ne sachant si elles représentent un cadeau ou une honte. Et la cuillère retombe. La punition reprendra au début. Vous changez ma position, à 4 pattes, mais Vous me laissez le soin de m’y placer et surtout, de veiller à ce que cette cuillère ne tombe pas une fois de plus. Je m’y reprends à plusieurs fois, maladroitement. Encore le choix: martinet ou cravache? Toujours cravache… les coups retombent, je sens la cuillère bouger, je relève une épaule, je me penche, espérant la maintenir, je crois que j’y parviendrai jusqu’à la fin de la punition. Les coups cessent. je ne manquerais pas, cette fois, de vous dire « merci Maîtresse » pour cette punition.
Vous me faites basculer sur le côté. Vous êtes assise sur moi. Pour rien au monde, je ne bougerais. Je reprends mes esprits sous Vos caresses, mêlées de griffures et de pincements dans le dos. Qu’importe, c’est Vous.
Vous me détachez et me dites de lever les yeux pour admirer les cordes de Morphée et Charlotte. C’est magnifique. Juste ce qu’il fallait avec moment. Vous m’annoncez une pause. Nous reprendrons plus tard. je vais me reposer un peu tout en profitant de ce spectacle envoûtant. je remerciais alors le donateur des cravaches.
Sur La Croix, main et pieds attachés le fouet commence. Je maintiens du mieux que je peux la position. Les coups s’abattent essentiellement sur les cuisses, c’est douloureux vu ce qu’elles avaient déjà subi.
– Ça va?
– Oui Maîtresse.
– Tu es sur ?
(J’hésite)
– Oui Maîtresse….
(Nouvelle hésitation)
– C’est quand même difficile, Maîtresse »
Cela Vous arrache un petit rire. Mais nous poursuivons, puisque j’ai annoncé que ça allait, détaché, les bras en l’air. Vous préférez que je ne sois pas attaché. Vous corrigez ma position, me forçant à me pencher mais je pensais au contraire qu’il me fallait être cambré, bras bien en arrière, d’où mon erreur, et j’en suis un peu vexé.
Vous tournez autour de moi. Le fouet mène la danse, Vous menez la danse. Des coups cinglants. Je sais que les marques seront là.
– Pourquoi ne voulais tu pas de bandeau?
– J’aime vous voir.
– Pourquoi ne me regardes tu pas alors?
– Je n’ai pas le droit de Vous regarder dans les yeux. Mon regard doit être baissé devant Vous.
Était-ce pour savoir si j’avais bien retenu la leçon ou juste pour me faire regretter de ne pas lever davantage le regard. Il est vrai que j’aimerais bien voir l’expression sur votre visage quand vous jouez avec ce fouet mais je n’ose pas braver l’interdiction posée. Vous reprenez votre danse sans m’en dire davantage.
– Est ce que tu es arrivé au bout?
– Je crois Oui….
Une tendresse fantastique s’en est suivie, Vos caresses m’apaisent, je garde les bras en l’air, ma respiration ralentit mais je ne bouge pas sans autorisation. Vous m’ordonnez de baisser les bras, Les vôtres m’enveloppent, j’y suis bien, je m’y blottirais bien volontiers davantage comme j’aimerais me prosterner et embrasser Vos pieds, pour vous remercier, pour Vous affirmer ma soumission, mais pour ça aussi, je vous laisse me guider.
La descente est longue, Vous restez là pour me permettre de revenir, moment merveilleux.
– Merci, Maîtresse
– C’est toujours un plaisir le fouet avec toi
Imaginez Vous mon bonheur d’entendre cette phrase?
je Vous remercie encore une fois, puis Vous rangez les affaires et me dites de me rhabiller et de descendre le sac mais de garder le collier sur moi. je le porterai jusqu’au moment de partir. j’ai du mal à m’asseoir, la simple position en appui sur un tabouret se fait sentir. Les discussions reprennent, mais j’ai un peu de mal à me concentrer. Vous venez me demander si je serai là demain soir et ayant ma réponse affirmative, Vous m’annoncez qu’il sera peut être possible que je sois inclus dans des jeux.
je rentre à l’hôtel, encore dans mes pensées, encore dans les douleurs, encore dans votre douceur. je fais quelques photos, certaines traces s’estomperont vite, d’autres moins. La nuit sera courte.
Votre soumis
Bravo !
Merci!
Maîtresse Lisa Domin’ha.
bonjour Madame,
quand je lis ce texte,je vous vois jouer,
je vois votre sourire sadique,et l’envie qu il me donne….
Bonsoir MiZouh,
Voilà de très jolis mots, merci beaucoup.
Maîtresse Lisa Domin’ha.