Rapport sur notre concours !

C’était Votre anniversaire et j’étais ravi que Vous m’ayez accordé de Vous accompagner à cette soirée, ce jour était certainement particulier pour Vous bien sûr mais pour moi presque tout autant.

Ren   dez-vous un peu plus tard qu’habituellement, ces journées sont parfois un peu longues. Un maquillage léger, Vous êtes resplendissante. Des fleurs et des chandeliers pour votre accueil, Vous m’annoncez que nous devons repasser au donjon avant de partir et qu’un « observateur » sera présent.  Je m’interroge sur le sens de ce terme mais ne demande pas de précisions,  je Vous fais confiance en tout point et je verrai bien le moment venu.

Je profite de Votre incursion au donjon pour placer à Vos pieds Votre cadeau d’anniversaire. Vous l’appréciez et cela me touche beaucoup. Ces moments, où je choisis ce que je vais vous offrir et en particulier celui-là, sont pour moi toujours intenses mais bien sûr ils sont cachés et je les vis seul. Voir que Vous appréciez me renvoie à tout ce ressenti. Mais c’est un autre cadeau que je souhaiterais Vous offrir aujourd’hui, seulement je ne sais pas si je le pourrai, c’est le trophée de la cravache d’or. Cette soirée me met en joie mais le thème m’inquiète quand même un peu : « badine », nous n’avons jamais essayé, et ce que j’en ai entendu m’effraie un peu, « cravache », j’ai souvent du mal à supporter cette douleur-là, comment  pourrais-je Vous faire gagner ce trophée?, « châtiment » cela peut cacher beaucoup de choses….

Le trajet est moins silencieux que d’habitude et j’apprécie ces échanges : musique, sport, santé et occupations diverses… le BDSM n’est pas forcément loin mais ce n’est pas le sujet principal.

Peu de présents au munch, à cause du week-end prolongé certainement. D’autres ne viendront que pour la soirée. C’est calme, très calme, je pars avec robert pour préparer les ceintures de ballons pour le concours. ivy à la cuisine…

Il ne se passe pas grand-chose mais les discussions sont plaisantes, je me sens à l’aise dans ce monde maintenant.

Le buffet commence à être installé.

Le champagne vient d’être servi. La première coupe sera pour Vous, je vous la porte dehors. C’est alors que Vous me présentez cyr, l’observateur.

Un moment plus tard, je le vois seul près du buffet. Je prends l’initiative  d’aller lui parler, il me semble que c’est mon rôle, celui que vous aimeriez me voir tenir sans avoir à me le demander, comme Vous le direz plus tard à propos d’un autre sujet. Et puis, j’étais il n’y a pas si longtemps dans la même situation ici ou en même en Bretagne: je sais que c’est difficile de s’intégrer dans un monde inconnu.

Il me parle de Vous, de Votre manière  de fonctionner, je réponds à son questionnement mais sans vraiment rien dévoiler, ne pas gâcher le plaisir de la découverte. Nous parlons aussi de tout autre chose.

Je retrouve faynn et milena avec beaucoup de plaisir, je vous prépare une assiette pendant que Vous Vous changez. Je le fais moi aussi. Votre tatouage est sur ma cuisse, je le garderai encore quelques jours, malgré le sport.

cyr vient me voir, me disant qu’il n’est pas à l’aise et préfère partir. Je lui conseille d’aller vous parler, mais d’attendre juste que je vous ai porté le café que vous aviez demandé.

 

Les jeux commencent enfin ….

Installé sur la banquette, je sens votre main replacer la ceinture, s’attarder sur mon dos, une caresse nonchalante, comme pour prendre possession. Mais c’est déjà intense pour moi.

Cravache!!! Je dois avouer que c’est difficile, toujours et encore, la douleur est vive, mais je dois avouer aussi que j’ai failli basculer, et que c’est la deuxième fois sous ces coups-là. Failli parce que l’ambiance autour me ramène à une certaine réalité, ensuite je ne sais comment j’aurai réagi avec la persistance de la douleur, mais il me semble que le basculement n’était pas loin….

Ces ballons sont vraiment difficile à crever, et Vos coups se multiplient, leur force augmente aussi parfois. Mais votre principal soucis est de me préserver, de ne pas dépasser mes limites. J’essaie de ne pas bouger, de ne pas crier, mais mes réactions doivent trahir la douleur et Vous y êtes très attentive. Plusieurs fois votre main passe sur les blessures. Les coups reprennent, mais le trophée est gagné par valmi. Un peu de déception pour ma part, mais Vous continuez à tenter de finir tous ces ballons, en changeant même pour une autre cravache. Votre commentaire ne m’a bien sûr pas échappé et je l’ai apprécié à sa juste valeur.  Mais rien n’y fait, ces ballons sont increvables. Les derniers seront terminés à coup de griffes.

Réconfort après les coups, cela fait un bien fou, une intensité retrouvée.

Un peu de repos, je demande à faynn de prendre des photos des marques.

Nous remontons jouer, sous le fouet, avec zingara tout d’abord. Vous me laissez « choisir » le fouet, enfin juste la main qui le tient, je ne sais pas dans quel ordre ils sont. Vous nous imposez de danser, et Vos coups de fouets viennent frapper l’un ou l’autre, ça cingle, ça pique, partie basse du corps, beaucoup plus douloureux que le dos. zingara s’échappe, je reste devant Vous, quelques coups, puis Vous demandez à milena de me rejoindre pour reprendre cette danse. Et les coups pleuvent. Après quelques « Ahhh » Vous nous faites réciter l’alphabet et même l’alphabet Ikea!!!

Votre nouveau fouet est terriblement efficace, peu de marques mais la morsure est parfois féroce.

Fin de session, un peu de repos auprès des spectateurs. Vous vous asseyez sur la banquette. Je suis debout. Je meurs d’envie de me placer à Vos pieds, comme souvent, mais encore une fois, je n’ose le faire, ne prenant pas cette initiative qui Vous revient peut être. Je pense que dans d’autres soirées, plus protocolaires, il serait inconvenant que le soumis ne sois pas en dessous de sa Domina, et je réalise qu’il ne s’agit que de décorum, la position est avant tout dans la tête et dans la nature de chacun.

Fin des jeux, fin de la soirée, nous ramenons faynn et milena, petit détour, et nous rentrons, fatigués.

Merci, ma Maîtresse, pour ces moments. Cette journée a eu une saveur particulière pour moi.