rapport de la seconde entrevue avec christophe

Bonjour Maîtresse,

Voici mon rapport sur notre dernière entrevue.

On est dimanche soir, la veille de notre entrevue, et je suis impatient de Vous voir… Je réponds assez tard à Votre message, Madame, Vous disant mon désir ardent de Vous voir le lendemain, puis vais me coucher. Mais je n’ai pas trouvé le sommeil: Vous occupez mon esprit, le dilatez, Vous m’ensorcelez… Vous me tenez mi éveillé, mi endormi, et devenez pour cette nuit ma Venus à la fourrure.

Oui, j’avoue que j’ai songé et fantasmé notre rencontre, dans un demi sommeil, dans un demi rêve. J’étais sans doute conscient que j’avais encore tant à découvrir de Vous sur moi et que, puisque je n’avais pas exprimé de souhaits particuliers, j’allais m’abandonner encore un peu plus à Vous, sans savoir où Vous alliez m’emmener. Les pensées que j’ai formulées alors ont, presque par magie, rejoint à quelques détails près ce que j’allais vivre avec Vous le lendemain, comme si Vous aviez su lire en moi vers où et jusqu’où j’étais capable d’aller, de m’abandonner… Et à vrai dire, Madame, je n’ai pas pu m’empêcher de me caresser en y pensant, discrètement, coupablement, honteusement, notamment parce que je ne sais si c’est convenable pour un soumis… La nuit finit par m’engloutir, tôt le matin…

Au petit matin, encore ensommeillé donc, je me prépare pour Vous, Maîtresse. C’était un peu étrange, sous la douche, de passer ma main sur ces endroits sensibles qui, je savais, risquaient d’être le centre de Vos « attentions » toutes particulière, et que Vous alliez donc conquérir sans doute durant la séance: mes tétons, mes fesses… Peut-être mon sexe? Les images de la nuit me reviennent et me mettent dans tous mes états…

Un boxer noir, un pantalon noir… La veille j’avais mis discrètement de côté ma chemise, noire elle aussi, que je mettrai plus tard durant le trajet. Un peu de parfum… Je regrette seulement de ne pas être épilé.

J’ai hésité un instant au moment de partir: le ventre noué, la fatigue d’une nuit beaucoup trop courte à penser à Vous et à imaginer, le stress de m’échapper de ma vie au grand jour… J’avais peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas savourer l’instant, de ne pas Vous rendre fière. Je ne pouvais me douter, au moment de partir, combien j’ai eu raison de Vous rejoindre…

C’est donc un peu éteint que je me suis rendu au point de rendez-vous, éteint mais en même temps un peu fébrile. Je ne suis pas arrivé très tôt à cause de quelques menus préparatifs indispensables. J’ai même crains Votre courroux si j’arrivais en retard. Je Vous envoie un mail et Vous attend. Vous arrivez un peu après et nous partons vers Votre donjon. Toujours aussi conquis par Votre charme, Madame, j’ose quelques regards d’admiration, je regarde vos pieds ravissants et joliment chaussés. Je vie ce bref voyage plus sec et avec un peu moins de fébrilité que la première fois. Nous allons vers ce lieu, hors du temps, où je vais m’abandonner à Vous d’ici quelques instants, mais je ne suis plus tout à fait dans la découverte totale de la première fois.

Si, au début de notre séance, j’ai considéré l’idée de la cagoule avec circonspection, c’est parce que je m’en faisais une fausse idée: voir quelqu’un en porter une, et la porter soi-même, ce n’est pas la même chose! Et, si je mets à part la chaleur qu’il fait dessous, cela m’a plu: pas aussi aveugle que la première fois avec le bandeau, je ne pouvais pas Vous voir pour autant, ou si peu, j’étais réduit à des yeux que Vous pouviez obstruer à Votre bon vouloir et une bouche dont Vous pourriez user à Votre guise…

J’ai bien essayé parfois de Vous voir, de Vous regarder. Mais ce que j’ai pu voir était toujours parcellaire. A vrai dire, il m’est même arrivé de fermer les yeux parfois! Vous voir pendant notre entrevue me plairait sans doute beaucoup, mais cela attendra une fois prochaine.

Et puis je vous ai senti m’entraver, me retirer tout pouvoir, toute possibilité d’action, toute éventualité de fuite: je ne fuirai pas, j’aime trop ce que nous vivons pour que je m’enfuie! Je me sens déjà offert à Vous, incapable de me renoncer à Vous…

Involontairement, ma tête se redresse. Non par bravade, mais parce que mon esprit s’était échappé vers ces entraves que Vous m’imposiez. Je Vous prie de m’excuser pour cette désobéissance, et je Vous remercie pour cette réprimande cuisante, Maîtresse… Quoique cette cuisante réprimande m’aurait presque donné l’envie que vous recommenciez. Heureusement, je n’ai pas eu longtemps à attendre pour cela.

Je Vous aperçois enfin Vous asseoir devant moi, de longues cordelettes à la main. Me sentir ainsi à Votre merci, mon sexe ridicule offert à Vos fantaisies, cela me fait frissonner intérieurement. Je Vous sens me préparer, patiemment, enrouler la cordelette autour de mes testicules, puis de ma verge, les étirant, attachés chacun d’un côté de ma cagoule. Quoi que je fasse maintenant avec ma tête, les cordelettes tirent soit d’un côté soit de l’autre. L’une des cordelettes passe entre mes jambes, jusqu’au sillon de mon fessier que Vous ne tarderez pas à faire rougir, frotte sur l’orifice que je Vous ai offert la dernière fois… Et m’excite follement.

Je Vous sens ensuite agacer mes tétons… J’ai frissonné à l’idée de sentir à nouveau la morsure de ces pinces. Et me voilà maintenant, 2 jours après, à les caresser pour me souvenir de Vous, de notre séance, de Vos fessées… Leurs mâchoires se referment sur moi. Vous les replacez, peut-être pour mieux les placer, peut-être par jeu… Ces mâchoires sur mes tétons, je me sens tanguer… Me voilà presque prêt, décoré, attaché, entravé…

Depuis notre première rencontre, la première de ce genre de mon existence, j’ai cessé de me poser des questions sur mes goûts et pourquoi j’aime ce que Vous me faites. Et encore une fois, Vous m’avez amené bien loin de mes certitudes, et m’avez empli de tant de plaisirs que je ne soupçonnais pas !

J’aime comme Vous me fessez Maîtresse. J’aime la morsure de Vos mains, tellement sensuelles… A moins que ce ne soit le martinet? Qu’importe… Mes fesses appellent Vos fessées! Je les sens plus appuyées que la fois précédente et cela me plaît. Je suis certain que mes fesses ont rougi. Surtout sous le dernier coup, qui a touché des endroits plus sensibles. C’est alors que Vous m’avez fait chavirer complètement pour la première fois durant cette séance, lorsque j’ai senti quelque chose de froid, peut-être une chaîne, là justement où le dernier coup était tombé. Elle s’est immiscée jusqu’à mon petit trou déjà excité. Oui, j’ai chaviré à ce moment-là, j’ai failli Vous supplier de me posséder, de me fouiller, de me pénétrer, je me suis senti tellement empli de luxure à offrir mes fesses ainsi !…

Que j’ai aimé, aussi, ce pied posé sur moi! Entravé comme je l’étais, je n’aurai pu rien faire d’autre que de Vous obéir, Madame. Mais ce pied qui me force, m’humilie, me ramène à cette condition que je chérie chaque minute un peu plus, soumis à Vos pieds, ce pied donc me comble de désir et de plaisir.

A nouveau, j’ai savouré Vos mains, Maîtresse. Plus d’une fois, j’ai chaviré dans ces corps à corps intimes et aigre-doux: au sucré de la chaleur qu’irradiait Votre corps, belle Venus sans fourrure, venait se confronter le salé lorsque tour à tour, Vous veniez agacer, pincer, titiller, tirer mes tétons ou mon sexe. Plusieurs fois, j’ai ressenti l’envie que Vous me possédiez… Je me sentais gémir et me coller à la main posée sur mon épaule, comme pour Vous dire merci, comme pour Vous supplier de continuer.

Et puis vous avez fini par jouer plus directement avec mon sexe. Quel plaisir de Vous sentir me saisir ainsi, et tirer, serrer mes testicules… Je sais que Vous avez joué avec, longuement, mais je dois dire que je ne suis pas certain de ce que Vous avez fait avec… Je sais que Vos pieds ont participé à la fête, que Vos ongles sont venus les agacer, qu’aux tractions ont suivi les torsions. D’ailleurs, il me plaisait tellement de jouer avec la tension que Vous exerciez, de chercher le point où je ne pourrai plus supporter. Comme je Vous le dirai un peu après, c’était peut-être aussi pour Vous rendre fière de Votre soumis, si je puis dire, mais j’y ai surtout pris beaucoup de plaisir.

Je ne saurais dire ce qui m’a plu le plus à ce moment-là: si c’est l’impression d’émasculation et par contraste de Votre pouvoir gynarchique sur moi, ou l’humiliation que Vous me voyez ainsi le fessier tendu et rougi, ou l’idée que Vous Vous moquiez de moi, de mon sexe (je rêve d’entendre Votre voix dans ces moments-là, Maîtresse), ou si c’est juste le plaisir de la douleur ou le plaisir dans la douleur… Mais j’ai savouré chaque instant de notre entrevue, cette partie peut être encore un peu plus, même lorsque je sentais parfois mon corps trembler… Trembler… Peut-être de plaisir, peut-être par la frustration de ne pas pouvoir exploser de plaisir… Peut-être de désir que Vous me sodomisiez… Peut-être par la longue pose et la posture imposée à mon corps… ou peut-être pour tout ça à la fois…

Je sais qu’à un moment, j’ai tardé à suivre Vos ordres. Ce n’était pas par désobéissance. Je ne savais simplement plus comment commander à mon corps: engourdi, ivre de sensations et de plaisirs, il semblait ne plus vouloir se mouvoir…

Après ce moment à jouer ainsi avec moi, j’avais désiré, comme à notre première rencontre, de Vous baiser les pieds autant que les mains, ces mains qui m’ont infligé tant de choses… Mais je n’ai pas osé Vous le demander. Alors quand Vous m’ordonnez de Vous masser les pieds avec cette huile, je suis comblé de joie. Je les ai massés avec plaisir, comme pour Vous remercier, presque comme si je leur faisais l’amour…
Et puis le moment tant redouté a fini par arriver: cette séance hors du monde, hors du temps, hors des conventions, hors de tout, était sur le point de s’achever… J’aurai voulu pouvoir étirer le temps encore un peu. Tout comme la dernière fois, au moment de poser ma tête sur Vos genoux, j’ai été submergé par la gratitude, l’apaisement et le bien-être. J’aurais aimé pouvoir Vous les exprimer…

Si j’ai été si silencieux lors du retour, c’était autant parce que je me sentais très loin sur un petit nuage divin, que parce que je ne parvenais pas à trouver les mots, peut-être par manque de sommeil… Puisse ce rapport réparer un peu mon silence…

J’avoue que pendant toute cette séance, j’ai cherché à Vous plaire. Je veux dire, il ne s’agissait plus uniquement de Vous obéir, je voulais allez plus loin, me conformer à tous Vos désirs du mieux que je pouvais, plaire à toutes Vos envies, Vos désirs, voir Vos fantaisies, avec le secret espoir de décrocher mon Graal : Vous satisfaire si pleinement, si fidèlement, m’ouvrir et m’abandonner à Vos mains au point que Vous me pensiez digne de recevoir une récompense de Vous comme Vous l’avez évoqué au début de notre rencontre… J’aurais alors porté à mes lèvres, avec délice, la coupe qui contient Votre nectar… Et je Vous aurai bue, au comble du bonheur de me savoir ainsi récompensé !

Merci Madame pour cette séance merveilleuse et délicieuse… Merci de me faire vivre cette expérience, cette plénitude hors du temps… Vous savez si bien me mener, me guider, me faire aller plus loin. Et j’aime le faire pour Vous, Madame, être l’objet de vos fantaisies.

Dans l’espoir de vous revoir
Votre soumis christophe

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