Le chapeau

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Dès les premiers échanges de mails, je ne vois pas ce que nous avons en commun. De plus chacun de tes messages arrivent dans mes spams, chose que je n’apprécie pas beaucoup. Le jour où tu m’appelles, les choses s’éclaircissent et j’émets l’éventuelle possibilité d’une rencontre. Octobre ensoleillé en ce lundi, il est 17h00. J’ai rendez-vous aujourd’hui avec chapeau. Il est l’heure, j’arrive. Nous parlons sur la route. Ton stress se dissipe vite, j’aime beaucoup.

Nu devant moi, j’imagine une douche de cire faisant un beau moulage de ton corps.

Tu es le premier à découvrir ma nouvelle Cravache, la première est fendue… Quel dommage ! Sa jumelle arrivera bientôt. Je m’en sers tout de même, elles viennent à en alternance chauffer ta peau. J’aime découvrir si ta peau est réceptive, si elle marque facilement. J’observe également tes réactions nerveuses et musculaires. Ton fessier est la partie la plus réactive de ton corps. Un martinet danse sur ton dos. J’admire les jolies traces qui se dessinent.
J’aime placer mes pinces sur toi, voir tes poings se serrer, rester silencieux. Tu me regardes, tes yeux semblent me demander quels seront mes prochains gestes. Le sais-je moi-même ?

J’ai encore envie de ce flot de cire, cette image est dans ma tête, je veux la voir tout de suite. Je te mets dans la position voulue, je ne te mets aucun lien.

Je me nourris de cette volonté que tu as de te soumettre à moi. Ma main sur toi, nous savourons ensemble ces doux instants. La cire éclabousse, coule sur ton dos et tes flancs. Cette scène est parfaite.

Je me sens bercée par la musique, envoutée par cette vision, apaisée par l’odeur de la cire, le toucher de ta peau rajoute à ce moment douceur et calme.

Cette photo est belle, parfaite. En la regardant je revis cette sensation de bienveillance envers toi.

Relevé, ma main claque tes fesses déjà rougies, elles en mériteraient quelques-unes de plus… Une prochaine fois j’espère.

Avec moi, aujourd’hui tu apprends aussi à ne pas en dire trop, sous peine de voir sa langue prise dans cette pince et de ressentir une douleur intense et efficace à laquelle on ne pense pas souvent.

Le chapeau est grand, jeune et deviendra plus endurant encore au fil du temps.

Mon chapeau, je connais tes pensées mais pas encore assez tes tendances face à moi. Elles se dessineront avec le temps. J’y serai attentive, cela pour ton bien, pour ton évolution…

Maîtresse Lisa Domin’ha.