Du bleu en Octobre

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Nous sommes le 26 Octobre, le soumis rav. vient des Pyrénées Orientales pour me rencontrer. Aujourd’hui c’est sa première séance avec moi. Temps couvert en ce mercredi dans mon Lauragais. Notre premier rendez-vous était fixé il y a quinze jours mais j’ai dû l’annuler car j’étais souffrante.

Lorsque je viens te chercher, je suis étonnée par l’intensité de bleu de tes yeux. Nous partons et tu comprends vite que mon donjon n’est pas tout près mais à quelques kilomètres de là. Etant donné ton planning chargé, nous devons écourter cette séance afin que tu repartes à l’heure. Je n’aime pas les changements de dernières minutes mais c’était à moi de te prévenir. Nous en tiendrons compte à l’avenir.
En entrant dans mon donjon, le premier mot qui te vient est : « intimiste ». Apparemment il te plaît et cela me fait plaisir.

Tu portes une cagoule noire, elle ne laisse apparaitre que ta bouche. Tu aimes cette obscurité même si elle est souvent très frustrante.

Des menottes faites de cordes te maintiennent les mains en l’air. Je peux admirer ce corps et le découvrir avec mon martinet à longues lanières, il ne laisse quasi pas de traces. C’est parfait ! […]

Toujours dans le noir je te veux à quatre pattes. Je t’encorde et place une petite barre d’écartement pour limiter tes mouvements. Mlle Cravache te découvre à son tour, comment résister à une si belle position ?…

Je pose une bougie allumée au sol et enfile une paire de gants noir. Ils claquent et attirent ton attention. Dans un précédent mail tu m’avais confié la difficulté de supporter la sodomie en précisant « avec un gode ceinture ». Ma main sera donc actrice de cet acte pour lequel tu n’opposes à priori aucune résistance. Tu m’avais averti de ton « étroitesse » anale, pourtant je te sens détendu et offert à moi.

Une main caresse ton dos pendant que l’autre visite ton intimité. J’adore ce moment de grand partage sensoriel. Utiliser mes doigts me permet de ressentir chacune de tes contractions musculaires.

Tout en étant en mouvement d’une main, je te surprends de l’autre avec ma roulette ou ma bougie. La musique nous emporte et je sens ton corps détaché de ton esprit, il ondule très légèrement et réclame mes assauts. Tes gestes sont doux et peut-être même inconscients mais j’aime les ressentir. Je vois que tu apprécies ce que tu vis, que tu as trouvé ta place en cet instant.

Je décide de te placer un chapelet de grosses boules noires. Lentement je les inserts, une à une, je les laisse se placer naturellement en toi. Trois suffiront sur quatre. Elles resteront en place un moment.

De retour en position debout, je joue avec mes martinets, mes pinces … Je t’attache les bras croisés sur ton torse, mes cordes coton sont douces mais suffisantes.

[…] Il est temps de te retirer les boules insérées précédemment, je tire donc dessus assez rapidement, et naturellement, une sort et t’arrache un râle, tes jambes se plient, puis tu reprends ta place. La seconde me semble ressentie de manière plus intense. La dernière enfin sonne la délivrance finale. Quelques secondes de répit et de calme durant lesquelles nous revenons sur terre. La cire se détache de ton corps, mes doigts s’insèrent une dernière fois doucement comme une caresse.

Nous apprécions ces doux instants où tu retrouves la vue après avoir perdu la notion de temps et de l’espace.

Merci soumis rav. de t’offrir à moi.

Maîtresse Lisa Domin’ha.