La faute
Ma Maîtresse,
Que de chemin parcouru depuis quatre mois et demi !
Mais que la route est longue encore !
J’aurais voulu cette soirée de samedi parfaite, mais j’ai lu votre réponse à mon rapport et compris l’erreur grossière que j’ai commise.
Il me reste beaucoup à apprendre avant d’espérer m’approcher du soumis que vous méritez. Les excuses que je vous présente ici n’enlèvent pas la faute.
Cette soirée, vous l’avez lu dans mon rapport, je l’ai beaucoup appréciée et ce pour différentes raisons.
Je suis resté, dimanche, dans une descente lente et sereine.
Lundi, la descente a continuée, puis le vide s’est installé, le besoin de vous revoir a pris le dessus. Pourquoi si vite ? Je ne sais pas. J’ai écrit ce mail, hésité à l’envoyer, mais j’ai finalement appuyé sur le bouton…
Malgré ma faute, malgré mes erreurs et mes faiblesses, vous m’accordez cette entrevue, au plus près de la dernière soirée et je vous en remercie infiniment. Ma confiance vous est acquise, depuis la première rencontre, et je sais que je trouverai ici rigueur et justice, sévérité et bienveillance mais surtout la possibilité de m’améliorer et d’avancer sur le chemin de ma soumission envers vous.
Nous nous voyons finalement aujourd’hui, ces quelques jours d’attente n’ont en rien entamé mon état d’esprit.
J’ai toujours le désir de vous satisfaire par mon comportement, la volonté de vous montrer que l’éducation que vous vous efforcer de me donner n’est pas vaine.
Une (presque) semaine passée à m’occuper l’esprit mais ne pas penser à vous fût impossible. Il me tardait de pouvoir me présenter à nouveau devant vous et me soumettre à votre volonté.
Votre soumis.