Zone doulouseuse

Journée commencée par un coup de main à Votre donjon, j’aime beaucoup ces moments. Puis rendez-vous en toute fin d’après-midi.

Aujourd’hui, Vous aviez convié votre majordome à se joindre à N/nous pour cette sortie. C’est lui qui conduira pour aller à Frontignan. Peu de monde lorsque N/nous arrivons, la soirée sera calme. Apéritif et repas, arrivent, j’essaie de Vous servir du mieux que je peux mais suis souvent devancé par d’autres. Les tables s’organisent et les groupes se forment. Les discussions avec Madame Blia sont toujours intéressantes. je regarde souvent néanmoins la table voisine pour savoir si Vous avez besoin de quelque chose. Le frais de la soirée pousse tout le monde à rentrer. Nous montons. Les jeux commencent. Mes mains sont attachées au-dessus de ma tête. Mes yeux sont bandés. Nous ne sommes que 4 à jouer dans cette pièce. Une cordelette vient s’ajouter au tableau. Elle lie mon collier à mon sexe, me forçant à tirer dessus ou à courber la tête. Les pinces viennent se mettre en place. Comme à l’accoutumée, Elles danseront sur mon corps et viendront s’attacher ailleurs, au gré de vos envies, ou encore voler sous les coups de fouet. La roulette  est cette fois maniée avec plus d’insistance, un peu plus appuyée et les frémissements des muscles presque systématiques.

Vous prenez un martinet, me chauffez le dos et les fesses. Vous vous interrompez, me laissez un

bon moment seul. En revenant, Vous m’interrogez:

« Tu as bougé? »

« Non, Maîtresse »

« C’est bien »

Vous essayez divers instruments, je ne saurais dire vraiment lesquels: un prêté par B, le fouet que je Vous ai apporté mais qui a encore beaucoup de défauts, un des Vôtres aussi. Les personnes à côté de N/nous parlent beaucoup, Vous parlent parfois. j’ai du mal à rentrer dans ma bulle malgré les yeux bandés. Vous enlevez les pinces, une à une, mais en replacez ou déplacez certaines. Douleur aiguë, morsure du fouet et morsure de la pince, j’ai de plus en plus de mal. Mais Vous m’ordonnez de sourire néanmoins.

Vos caresses viennent de temps en temps apaiser cette souffrance. Cela fait un bien fou, me permet de reprendre mon souffle, de me calmer. Votre parfum, Vos cheveux, Vos mains, tout se fait par petites touches subtiles.

Vous m’épargner la pince sur le téton gauche, Vous la savez plus douloureuse que les autres et je Vous en remercie. Mais il en reste d’autres bien-sûr. Vous parvenez à les faire tomber, au prix d’une douleur intense et de quelques-uns de mes cris. Celle sur le téton droit nécessité plusieurs coups, toujours plus douloureux. Il me semble qu’elle finit par tomber, mais même les caresses que Vous m’octroyez sur cet endroit sont  douloureuses. Le moindre contact, même approximatif fait mal, toute cette zone n’est que douleur. Il me semble même que la douleur apparaît lorsque Vous ne touchez pas, comme si la pince était encore en place (elle l’est peut être finalement).

Vous me gratifiez d’un

« C’est génial » mais je ne sais si Vous parlez du fait de faire tomber les pinces ou du plaisir de N/notre partage. je reste muet et Vous me le faites remarquer.

« On dit merci quand Je te fais un compliment »

« Merci Maîtresse »  je suis touché par Vos mots.

Vous me changez de position, pour atteindre les pinces placées sur les épaules, terminez par celles sur le flanc, douleur vive, presque insupportable. Mais la pince reste en place. J’entends « on va essayer autre chose » et je réponds, faisant l’erreur de croire que c’était Vous qui parliez. Vous êtes vexée, ressortez de la pièce, me laissez à nouveau un moment seul.

De retour, Vous finissez le travail, non sans insister sur mon erreur, je m’en veux encore.

Vous me détachez, m’amenez sur une table sur laquelle Vous m’allongez sur le ventre. Installée sur le canapé, Vos pieds posés sur mon dos, je savoure ce moment. Vous profitez de regarder l’autre couple, qui n’a pas cessé de parler.

Vous testez d’autres instruments, des coups sur les fesse, dans le dos, Vous me demandez mon ressenti, sans que je ne sache de quel objet il s’agit.

Quelques coups de cuillère en bois,  instrument redouté, Vous le savez.

« As-tu soif? »

« Oui, Maîtresse »

Vous me détachez, enlevez le bandeau. je vais chercher à boire, Vous sers un verre d’eau, puis me place à genoux près de Vous.

Vous descendez, me laissant dans cette position.

Lorsque Vous revenez, Vous me ramenez près des sacs à quatre pattes, retirez mes liens et mon collier, vous me demandez de me rhabiller. Fin des jeux. Un peu de détente, puis départ, comme je ne conduis pas cette fois, j’en profite pour écrire ce rapport, dans le silence habituel.