Weekend breton de novembre
Un long voyage, deux grandes soirées, du spectacle et beaucoup de monde. Voilà ce qui N/nous attendait en Bretagne. Des espoirs déçus, une trop longue attente, une frustration et UN moment bouleversant, voilà ce qui m’attendait personnellement…
Superbe ambiance au château, des gens intéressants, au moins à regarder dans leur art, des personnalités connues.
Le spectacle de la mère des dragons fut grandiose. N/nos jeux, légèrement différents, ont été intenses et Votre amie, Madame B***, a eu les griffes moins hésitantes que la première fois, j’ai apprécié. Vous, m’avez encore surpris par des paroles décalées qui m’ont arraché un sourire malgré la douleur du fouet.
Vos mots m’ont touché, lorsque Vous avez expliqué que ce qu’un soumis pouvait consentir à subir était surtout une affaire de volonté et de désir de satisfaire sa Domina. C’est bien ainsi que je vis les choses, et j’essaie de faire de mon mieux.
Et puis il y a eu ce moment, un instant, quelques minutes, si brèves mais si intenses, où, venant m’agenouiller près de Vous dans la salle bondée pendant que Vous discutiez en groupe, Vous avez posé et laissé Votre main sur ma tête. Geste volontaire ou geste inconscient? J’ai vécu ça comme une prise de possession, et ce fut émotionnellement très intense, je ne trouve pas de mot plus fort. Bouleversant à coup sûr. Mais comme souvent, ce n’est que ma réalité, se berce-t-elle encore une fois d’illusions?
Je reviens avec de belles marques sur mon dos et sur mon torse. Le fouet a parlé, Vos griffes, métalliques, celles que je Vous ai offertes, ont creusé quelques arabesques. Je reviens surtout chamboulé, oscillant entre le souvenir de ce moment magique et la confrontation avec la distance entre N/nous réinstallée. Je reviens à la fois heureux et déçu, notamment surtout car mon trouble, que je ne Vous ai jamais caché, semble vous échapper.
Les mots n’ont que le sens des actes qui les suivent.
Très beau texte comme je les aimes.
Mes respects Maîtresse.
Merci beaucoup.
A très bientôt.
Maîtresse Lisa Domin’ha.