Rêveuse du troisième âge

Ce soir en ouvrant la boîte mail de mon site, je vois le mail d’une certaine « Mireille ». J’ouvre le mail et je lis le message.
Tu es une femme d’un peu plus de soixante ans, tu es une rêveuse. Veuve depuis quelques années, tu as envie, enfin de découvrir en réel toutes les choses auxquelles tu as pensé pendant longtemps. De clics en clics tu es arrivée sur mon site, tu as été curieuse, tu as lu mes articles, tu m’as découverte à travers ma description, je t’ai plu. Tu as donc pris la décision d’enfin avoir le courage d’assumer et de mettre des mots sur tes envies.
Tu n’habites pas très loin de Revel, en Midi-Pyrénées et tu souhaites un jour pourquoi pas me rencontrer. Assez prudente dans tes mots, je vois que tu as peur de tes propres envies. Tu me fais la liste des choses qui t’ont fait rêver, des choses qui étaient plus tôt interdites, et tu me racontes l’éventuelle histoire d’une rencontre toutes les deux pour parler de tout ça.
Je te réponds, je te remercie de m’avoir choisie pour exprimer ton désir et te propose de te rencontrer rapidement. Ton profil m’attire, je suis intéressée. Rares sont les femmes de ton âge à m’avoir contactée, la nouveauté ne m’effraie pas, au contraire.
Donc le rendez-vous est pris, deux jours plus tard. Une terrasse de café dans le centre-ville de Revel. Tu es une femme très élégante et active d’après ce que tu me dis de toi. La tête sur les épaules, tu m’expliques ta démarche en parlant tout doucement pour que personne ne nous entende. Ta pudeur me fait sourire et je m’adapte à toi en parlant également à voix basse. Tu énumères ce que tu voudrais, ce que tu ne veux pas. Je te parles aussi de moi pour te rassurer. La fin d’après-midi approche, je n’ai pas de rendez-vous en vue, rien de spécial à faire, j’avais réservé mon après-midi pour toi. Je te demande si tu veux aller plus loin, si tu veux découvrir enfin ce que tu recherches. Tu me dis que oui, que l’âge n’est pas un problème, tu me pécises que tu n’es pas « bi » et que tu ne souhaits pas avoir de relation intime avec moi ce qui me ravie. tu as fait le choix de t’adresser à une femme, peut-être par pudeur.
Je te dis: « Allons-y maintenant »
Là tu te redresses sur ta chaise, tu es presque choquée par mes mots.
Je répète: « Oui allons-y, qu’est-ce que tu risques? on y est, il doit sûrement y avoir un hôtel pas loin, j’ai mon matériel avec moi, passons à l’étape suivante ensemble. Suis-moi »
Le silence est pesant en attendant ta réponse. J’espère que tu vas dire oui. Tu connais mes conditions, tu les as acceptées par mail.
Tu lance un « oui » timide et nous nous levons.
Tu me suis sur la route avec ta voiture et j’aime regarder dans le rétroviseur, je cherche à déceler une émotion sur ton visage. Arrivées à l’hôtel, nous sortons de nos voitures, je prends mon sac. Pendant que nous nous dirigeons vers l’hôtel. Je te demande si tout va bien, tu me réponds: « Oui Madame, tout va bien. »
– « Bien, c’est parfait, allons-y »
Dans l’ascenseur la tension est palpable. Nous entrons dans la chambre. Nous déterminons ensemble quel sera le mot d’alerte pour cette séance. Tu as le choix, une couleur, un objet… Ce que tu veux. Tu choisis le prénom de ton époux. Ce sera Bernard!
Je pose mon sac sur la table, je commence à l’ouvrir, je ne te regarde plus, tu n’as pas envie que je te vois pour le moment, je te laisse tranquille. Je te demande de te déshabiller, de rester en sous-vêtements et de te tenir droite devant le lit. Je prends un masque pour te bander les yeux, je ne veux pas que tu aies d’appréhension à la vue de mes jouets. Je te caresse les épaules, le dos. Je te parle tout doucement à l’oreille: « Ne t’inquiète pas, tu es là car tu le veux, tout va bien se passer, aujourd’hui tu vas enfin découvrir ce qui t’a tant fait rêver. »
Je te dirige vers le lit et te fait s’asseoir. Je vais chercher une corde. Je t’attache les pieds. Je sens que tu essayes de te détendre. Je remonte jusqu’aux genoux, je te retourne sur le ventre, tu te retrouve à quatre pattes. Et je te fais rester comme cela, les bras bien écartés à plat sur le lit. Je te caresse le dos, je glisse ma main sous ta culotte pour toucher tes fesses. Je veux l’enlever mais je sens que tu es assez stressée à cette idée. « Est-ce que tu souhaites la conserver? »
– « Oui Madame »
-« Très bien, tu peux la garder, mais pas de cette manière! »
Je prends chaque côté de ta culotte et les place entre tes fesses en tirant bien.
– « Tu voulais la garder ta culotte, là elle ne partira pas! »
La séance commence et tu découvres enfin tes rêves en réalité: ma roulette sur ta peau blanche et fine. Ta démarche envers moi m’impressionne, tu es courageuse et j’aime ça.
Les pinces mordent ta peau par endroits détendue. Mon oeuf vibrant placé dans ta culotte, tout proche de ton clitoris, te fais découvrir des sensations oubliées d’une jeunesse bien lointaine. Ton dos et tes épaules découvrent mon moment de cire. Elle dégouline et forme le « L » qui me caractérise. Les vibrations te font bondir sur le lit, tu es inondée de plaisir, mais ta pudeur t’interdit de gémir. Tu es très belle, magnifique. Tu bouges sur le lit avec une grande retenue qui ne sera bientôt plus maîtrisable. Lorsque je retire les pinces, tu gémis, tu n’as pas le choix, ce mélange de douleur et de soulagement mêlé à l’oeuf placé dans ta culotte, s’en est trop pour toi.
Tu as gouté au martinet, un ancien en bois et cuir. Le but pour toi n’est pas la douleur ou une pratique extrême, juste une découverte de sensations, j’y vais donc doucement, sur tout ton corps […]
Cette séance n’a pas duré très longtemps, et comme la dame que tu es, tu as conservé ton soutient gorge et ta culotte tout le long.
je retire le bandeau de tes yeux et place la couette sur toi. je range mes jouets.
– « Prend ton temps, rhabilles toi et rejoins moi dans le hall de l’hôtel, je t’attends en bas. »
Je sors de la chambre, heureuse d’avoir vu ton sourire en partant.
Nous prenons un thé, nous parlons très peu de ce qui vient de se passer, tu évites un peu mon regard, je ne vais pas m’éterniser.
– « Je vais partir, ce soir ou demain j’aimerais recevoir un mail de toi, je veux y voir tes impressions, tout ce que tu ressents ». Tu me dis que ce sera fait ce soir. C’est parfait. Je me lève, te salue et je pars en te laissant terminer ton thé à la menthe.
Aujourd’hui j’ai été la Domina de Mireille, une exquise soumise entièrement novice qui m’a offert d’être la première. A ce moment-là, je ne sais pas encore que je le serai encore bientôt…

Maîtresse Lisa Domin’ha.