Rapport de stéphane premier soumis de 2018

 

Maîtresse,
 
Avant tout, merci de m’avoir accepté dans votre donjon; ce fut un honneur d’être le premier soumis à entrer dans votre antre cette année.

Ces deux dernières semaines ont été agitées en mon âme dans la mesure où j’ai apprécié ce moment tabou où vous avez pris possession de mon corps et de mon âme. Mon âme car j’ai des absences flagrantes de mémoire sur la séance ; je m’avance peut être mais votre emprise sur moi a été totale; je le ressens ainsi.

Vous avez éveillé en moi cette part soumise qui n’attendait qu’un guide de confiance pour se livrer sans concession. Au plus profond de moi, j’aspire à vous revoir prochainement.

C’est une envie, un désir mal contrôlé de me mettre à nu face à vous Maitresse.

Découvrir et parcourir de nouveaux chemins avec vous Maitresse, si vous me le permettez, j’y aspire.

En espérant un retour positif de votre part, je me permets de vous envoyer un résumé de ce début d’après-midi de mai, où je vous ai rencontré pour la première fois.

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Vous m’avez donné rendez dans le sud de la France.
Je suis habillé de noir comme vous me l’avez demandé.
Durant la semaine précédente notre rendez-vous, nous avons échangé quelques mails sur les pratiques qui m’attiraient.
Vous avez retenu l’une d’entre elle que j’allais profondément découvrir dans votre donjon.
J’ai 10 minutes d’avance ce jour-là. Le temps est beau et chaud.
Cette boule au ventre m’accompagne ; c’est le cas depuis quelques jours sans que je puisse la contrôler.
Mélange d’appréhension, de peur et d’envie mélangés. Mais l’envie prend le dessus sur toute émotion.
Deux ans que vos mots me touchent et font leur travail de fond dans mes entrailles.
Il ne sert plus à rien de lutter; vous m’avez happé inexorablement.
 
Vous arrivez en voiture et me faites un signe de la main m’indiquant de monter.
Je suis pétrifié et n’ose poser mon regard sur vous.
Vous êtes souriante, détendue même il me semble.
J’essaie tant bien que mal d’être à la hauteur dans mon comportement mais vous m’intimidez. Vous êtes le contraire de ce que je suis; joviale, sûre de vous et surtout … belle de tout votre être.
 
Nous arrivons au donjon qui me subjugue et me glace à la fois. Je vous félicite pour ce lieu magnifique; vous me remerciez ce qui me comble de joie.
A partir de ce moment, vous m’ordonnez de ne prendre la parole qu’après vous en avoir demandé l’autorisation.
Je me déshabille selon vos ordres et me tient debout, face à vous, tête baissée, à votre merci. Vous tournez autour de moi en silence ce qui éveille en moi un sentiment de honte.
Une musique connue vient inonder mon âme telle une pénétration consentie : Muse, System of Down. Vous me mettez à quatre pattes et m’observez, de nouveau en silence; vos mains viennent effleurer mon corps de manière sure ; je frissonne en attendant l’instant suivant.
 
Vous me relevez et m’attachez à cette croix qui domine votre donjon; Un masque vient