Séance salvatrice à mes pieds

Tu es prêt. Je te demande si tu as quelque chose à ajouter concernant l’incident du téléphone de la dernière session. Tu me réponds que non si ce n’est de renouveler tes excuses. Afin de clore ce malheureux chapitre, je te lis l’article que j’ai écrit sur la séance « le laisser-aller », ainsi tu connais mes pensées, non pas « balancées » à chaud mais couchées calmement sur le papier.

– « Le sujet est clos, je ne reviendrai pas dessus.
– « A genoux ».

Mon pied tendu vers toi, ton vœu de les honorer t’est accordé aujourd’hui. Cela pour mon plus grand plaisir. J’adore te voir à mes pieds.

Moi confortablement installée dans mon fauteuil, et toi à terre, sur ce sol trop froid. Je connais tes problèmes articulaires, je ne t’impose donc aucune position précise, le froid du sol en béton est un supplice bien suffisant. Tes mains enveloppent mon pied. Tu l’embrasse, le lèche longuement. Dans ta bouche il se réchauffe momentanément. Tu ne te risque que brièvement à croiser mon regard satisfait et c’est très bien ainsi. Je sens que tu aimes ce que tu fais pour moi, je savoure tes gestes et ta langue entre mes orteils. Tes mains chaudes pressent mes pieds, les caressent doucement. Je me délecte d’entendre ta respiration changer, accélérer. Voir ta tête se tordre pour atteindre ton but est plaisant et amusant. Je change de pied. Je change de pied et tu bouges un peu, tu as froid par terre, mais ce n’est pas fini, pas encore. J’aime le silence de l’instant. Le temps s’écoule et tu t’évertues encore à me faire plaisir, le rythme s’accélère parfois, tes gestes sont plus pressants, plus appuyés, plus chien. Il ne manque à ce tableau qu’un feu de cheminée crépitant.

La scène mériterait que nous soyons filmés : toi, cagoulé, et avec seuls vêtements deux bracelets de cuir ; et moi : confortablement installée dans mon fauteuil, tenant ta laisse. […]

Je me lève, remets mes escarpins puis je te guide jusqu’au banc où des chaînes t’attendent déjà…
Elles seront froides et délicates, des mousquetons claquent. Ton harnais est prêt. Tu ne bougeras plus aujourd’hui, c’est promis ! […]

Cette séance fût sadiquement douce. Tu me dis même être subjugué par la douceur de mes gestes d’aujourd’hui.
Mais ce qu’il y a à savoir, c’est que s’il n’y avait pas eu l’incident de la dernière fois, la précédente séance se serait terminée ainsi. Je peux t’éduquer en employant de multiples méthodes, douces ou pas.

Il ne s’agit que de mes envies, tes besoins, ton évolution selon mes règles


Maîtresse Lisa Domin’ha.

 

Merci pour ce cadeau