Rapport de florian, mon meuble (2e partie)

(La première partie est ici)

LES EFFETS DE NOTRE RENCONTRE

Je me sens bien. L’idée d’être votre objet m’est très douce et me porte au quotidien. J’ai hâte de Vous revoir, de me trouver à nouveau en votre présence.

Lors du retour avec Vous, en voiture, Vous élaboriez. Vous avez parlé de mon côté atypique et dit que cette particularité stimulait votre créativité. Vous avez également cherché une analogie Vous paraissant juste concernant le « type de repose-pieds » que je suis en définitive; ce « gadget » faisant à la fois bain, massages… Je ne puis Vous dire combien votre démarche, cette forme de considération à mon égard, m’est précieuse. Encore une fois, je me sens respecté dans ma nature. Vous partez de ce que je suis pour Vous en saisir et asseoir votre pouvoir. Cela me berce tout en annihilant mes défenses. C’est comme si votre regard me rendait transparent et je deviens incapable de Vous résister. Les effets de cette considération sont là, maintenant, et au quotidien.

Du coup, Vous me manquez. Et ça aussi, c’est bien. Je me projette. Je suis dans l’attente, celle de Vous revoir; étant à l’extrême opposé de cette inertie toxique où je me demandais si un jour, j’allais enfin avoir la chance de vivre en accord avec moi-même.

Je vais encore passer une douzaine de jours sur mon lieu de travail. Lorsque j’y suis, je ne me permets pas de naviguer sur des sites qui concernent exclusivement ma vie privée. Et le Votre va me manquer. Il me manque déjà. Je crois que je réalise à quel point il est devenu un repère pour moi; et encore plus depuis notre rencontre.

CE QUE JE NE VOUS AI PAS DIT

L’hésitation concernant le bandeau : Vous m’avez demandé si le fait d’avoir les yeux bandés était un problème, en répondant seulement par « oui » ou par « non ». Du coup, j’ai eu besoin d’un temps de réflexion pour répondre au plus juste. J’ai pris le parti de dire que non, puisque fondamentalement, je n’allais pas passer au orange, encore moins au rouge, par rapport à cette condition. J’ai hésité car je savais simplement qu’il diluerait le sentiment de soumission. La vision en perspectives de « Vous au-dessus » à un impact lourd sur moi. Le visuel étaye mon versant psychologique. Et sur le moment, je ne savais pas si cela entrait dans la catégorie « posant problème ». Ceci étant dit, j’ai bien noté vos retours sur le débriefing expliquant que Vous souhaitiez me voir me concentrer sur le ressenti plutôt que sur la vue, pour lire mes réactions spontanées.

Vos effluves : J’avoue les avoir cherché pendant la séance. A la manière dont Vous m’avez entrepris, je pense que votre intention n’était pas de les utiliser. J’ai quand même essayé de m’en rassasier. Pardon. Je ne sais pas si j’avais le droit de faire cela… Suis-je en tort ?

Le livre : J’adore cette idée, celle que Vous étiez tranquillement en train de lire alors que moi, j’étais totalement subjugué par la situation; et, celle d’être pratique puisque également « porte-livre ». C’est si cohérent avec ce que je ressens à la base… Pourtant, lorsque je me suis efforcé de retranscrire mes ressentis dans la 1ère partie, ce fait n’est pas apparu, comme si je l’avais occulté. Je ne comprends pas. Etais-je trop focalisé sur « l’échange »…?   

PROJECTIONS POST-SEANCE

D’autres rendez-vous : C’était magique. En fait, ça l’ai encore… A chaque fois que je me répète cette phrase « je suis un repose-pieds pour ma Maîtresse », j’ai l’impression que des papillons me remontent par les flancs. Donc, mon intention : Vous soumettre des propositions de rencontres aussi souvent que possible; cela, en fonction de vos envies et de vos disponibilités, puis des temps où je peux me libérer. Je sens que cet équilibre plus solide continue d’évoluer.

La fin de séance : Comme je Vous l’ai dit, je souhaiterai Vous proposer une invitation au restaurant après la séance. Pour moi, c’est si court. .. C’est terrible de Vous quitter dans ces conditions. Dans cet état (état du débriefing et retour voiture), j’aurai aimé me cacher, me blottir derrière vos talons, prendre le temps de m’habituer à l’idée de Vous quitter… Le restaurant serait pour moi une alternative déjà plus apaisante.

Gérer l’entre-deux séances ou « Vos effluves (2) » : J’ai vu, sur votre site, que quelqu’un Vous avait sollicité pour des « bas préparés ». Puis-je Vous signifier que j’aimerai énormément avoir une de vos paires de chaussettes ? (J’essaie de ne plus utiliser le mot « demander » mais c’est dur). Avec votre permission, elles viendraient alimenter mes fantasmes mais elles seraient aussi et surtout un repère supplémentaire, une sorte de « doudou » entre deux séances. Vos conditions seront les miennes.

Une question : Je suis conscient de n’être qu’un soupirant parmi tant d’autres. Mais, je me sens toujours votre « repose-pieds ». Je veux dire, à tout moment. Et c’est bien… Je commence à aimer ce mot, à aimer Vous le dire et encore plus à Vous l’entendre dire. Vous avez signé votre dernier message pour la 1ère fois par « Ta Maîtresse« , m’avait appelé « mon soumis ». Merci infiniment Maîtresse. Je gis à vos pieds 🙂
En même temps, cela crée un paradoxe (un de plus) : je suis très gêné de Vous solliciter pour des séances. Je suis un objet mais à la fois, je suis « demandeur ». Là est le paradoxe puisque dans ma tête, je devrais plutôt rester à disposition, Vous servir lorsque Vous en avez réellement envie/besoin… Que dois-je faire, Maîtresse ? Ou que dois-je me dire ? 

L’ANECDOTE

Une situation cocasse qui a mis un petit malaise : Le matin, en préparant mes affaires, je me suis rendu compte que le seul boxer noir qu’il me restait avait un trou à l’entrejambe. Tenant absolument à accorder mes sous-vêtements au reste de ma tenue, j’ai décidé que j’en achèterai un en allant faire les courses, avant la séance; ce que j’ai fait. Puis, j’ai effectué les 2 heures de route en short/claquettes pour ne pas transpirer dans les vêtements avec lesquels j’allais Vous rencontrer. A l’arrivée, je me change. Je sors le boxer neuf de l’emballage. En le dépliant, je découvre un imprimé sur le fessier en grosses lettres rouges : « L’HOMME QU’IL VOUS FAUT ». Rohh… mais non…! Hors de question de mettre ça. En lettres rouges sur du noir, en plus !? Je me suis dit que Vous n’alliez jamais croire que c’était une coïncidence.  Donc, j’ai enfilé le boxer troué en priant pour que ça ne se voit pas… Mille pardons !!!

Voilà…

Maîtresse, je voulais aborder une dernière chose. J’avoue qu’à chaque envoi de mails, j’ai peur. C’est plus ou moins la panique. J’espère que tout ça Vous convient et si ce n’était pas le cas, je Vous dis à nouveau que je reprendrai, corrigerai, ajouterai tout ce qu’il Vous plaira… De plus, pour ce premier rapport, j’ai bien du mal à jauger si je suis dans le bon ton. Pour moi, c’était un moment si intense que j’ai douté plusieurs fois de la chronologie des évènements, comme ils apparaissent maintenant, dans mes souvenirs.
Ces « paniques », je les identifie de mieux en mieux et je ne puis continuer sans aborder le sujet qui va avec. Donc, pour ne toujours pas Vous faire attendre plus longtemps, je Vous envoie directement ce mail et reviens vers Vous le plus vite possible pour en parler.

Maîtresse, je ne Vous remercierai jamais assez pour tout ça. J’espère du fond du cœur que Vous Vous portez au mieux et je Vous dis à très vite.

Votre objet,

florian