Lettre de christophe

Bonjour délicieuse Maîtresse,

J’espère que Vous me permettrez cette réponse, à Votre si charmant message…

Tout d’abord, merci Madame. Il est vrai que j’espérais secrètement que Vous m’accordiez le plaisir de Vous lire, sans être tout à fait certain que Vous m’écririez autrement qu’au travers de Votre site. Vos mots complètent si bien l’image mentale que j’ai, ce souvenir délicieux de notre entrevue, et peut être me rassure aussi sur mes propres sensations.

Je ne Vous ai pas vue, non, j’aurais d’ailleurs tant aimé pouvoir contempler Votre sourire que je sais ravissant, bien qu’il n’est peut-être pas de bon ton pour un soumis de regarder sa Maîtresses sans y être autorisé. Votre réponse me ravit, donc, et dévoile en partie ce que je n’ai pu voir disais-je. Car tout n’a été que sensations intimes, intérieures, magnifiques et si réelles, que ce soit de Vos mains, de Vos pieds, de Vos jambes qui m’enserraient, mais également de ces extensions de Vous qui m’ont tour à tour ou en même temps, flagellé ou pénétré si largement et si délicieusement… Oui, mon corps appelait à aller bien plus loin. Oui, je Vous aspirais, m’empalant sur « Vous », devançant Vos fessées avec un plaisir non dissimulé. Gourmand que je suis, j’ai même désiré la douce musique de Votre voix parfois, Madame, ordonnant d’un ton sans appel, tranchant même. Votre message vient donc compléter parfaitement mes sensations. Cette intimité soudaine qui va bien au-delà de la nudité, ce lien entre Vos mains et la flamme qui m’a animé, cette symbiose que j’ai ressentie si profondément sans pouvoir la lire sur Vous sur le moment, ce moment d’exception disiez Vous si justement, m’avaient donné le besoin de lire très précisément ce que Vous venez de m’écrire.

D’ailleurs, je suis curieux de ce que Vous me ferez découvrir ou revivre, car je désire vivement Vous revoir. Curieux, je le suis aussi de savoir comment je peux progresser et Vous rendre à nouveau fière, savoir ce que Vous aimez d’un soumis comme moi. De contraintes, croyez bien Maîtresse que je souhaiterai qu’il n’y eut point, pour que Vous exerciez sans entrave Votre Art à émouvoir mon corps, à le transcender, et ainsi Vous délecter de mon obéissance et de ma soumission. J’ai bon espoir qu’un jour je pourrai vous annoncer fièrement m’y soumettre entièrement.

Pour le moment, et bien que je conçois tout à fait qu’il soit difficile de trouver la bonne « dose », Vous pourrez sans doute pousser plus loin mon éducation et Vos fessées, surtout si nous pouvons nous voir le matin. Je Vous demanderai seulement que les belles traces que Vous laisserez sur mon corps puissent être cachées par mes vêtements et qu’elles ne soient pas trop profondes pour qu’elles aient le temps de disparaître d’ici le lendemain.

Car sous mes airs trop sage (j’ai d’ailleurs failli venir en veste), sous la surface un peu lisse peut être, coule un torrent de sensualités qui ne demande qu’a faire surface, pour Votre plus grand plaisir et incidemment pour le mien. Vous avez su, avec doigté, avec autorité, mais aussi avec féminité, me soumettre et me faire bouillonner, me faire déborder de moi-même… Comme Vous avez eu raison d’épicer le tableau que je formais en me marquant de Votre lettre avec la cire…

Je Vous présente mes hommages, Madame,
Votre soumis christophe