Au rapport soumis !

Chère Maîtresse Lisa Domin’ha,

Maîtresse, je vais vous narrer notre première séance dans votre donjon, et mon ressenti après celle-ci ;
Après un premier rendez-vous annulé pour cause médicale il y a une quinzaine de jours, je prends donc la route pour 90 minutes tout en rêvassant et fantasmant naturellement à cette première dont je suis très impatient. Et je dois vous l’avouer, 1ère surprise en vous découvrant : mes pensées vagabondes vous avaient imaginé en tailleur strict et hauts talons, les cheveux tirés, maquillage noir soutenu et agrémenté de lèvres rouges sang… Et je vous découvre, froide et très nature. Ne voyez en rien la moindre déception, simplement un étonnement.

Nous prenons donc la route et vous prenez plutôt mal le fait de devoir raccourcir (de mon fait) la séance initialement prévue pour raisons familiales. Bref, nous arrivons enfin en votre antre.
Et là, seconde surprise ; m’attendant à une pièce grande et froide, je me retrouve au centre d’un petit donjon cosy, magnifiquement meublé et décoré, aux tons rouge et noir très esthétique, ou chaque « pièce » est splendide, très artisanal, et d’où ressort une vraie chaleur. En somme, le lieu idéal rêvé pour une « escapade » SM à vos côtés !! Je m’y sens forcément bien et reposé mentalement…

Vous me demandez de me dévêtir et poser mes vêtements sur la cage dont j’ai le plus grand mal à détourner les yeux, comme de vous-même et de tous ces mobiliers et objets ornant votre donjon. Nu au centre de la pièce, vous m’attachez les mains tendus, et les fixez au mousqueton pendant du plafond, puis m’obturez immédiatement les yeux par la pose d’une cagoule ouverte simplement au niveau de la bouche. Position très frustrante et excitante à la fois, les sens décuplés, en somme tout ce qui m’attire…. Contrastes, quand tu nous tiens !!!

Bien évidemment, ainsi, les sensations et les sens sont multipliés, vous entendre bouger et tourner autour de votre soumis présent, aller et venir en quête d’objets que je ne peux qu’imaginer… Quelques coups de votre amie « mademoiselle cravache » s’abattent gentiment sur mon postérieur, les lanières de martinet (plusieurs il me semble) me caressent les flancs, le dos et les cuisses. Puis, vous modifiez les cadences à votre guise, tout en plaçant des pinces sur mes seins. Vous jouez avec dextérité avec vos instruments, tout en passant vos doigts et vos mains avec délicatesse et douceur sur moi.

Une vraie sensualité se dégage et je pose mes dernières peurs à vos pieds. J’aurais d’ailleurs beaucoup aimé les honorer à leur juste valeur, sourire… Je m’abandonne totalement à votre joug, confiance totale et essentielle à mon sens !! Puis, vous décrochez le mousqueton et m’ordonnez de me mettre à 4 pattes, offert totalement à vos désirs et supplices, et écartez mes jambes avec je pense une barre d’écartement. Des gouttes de cire décorent mon dos, avant quelques cascades chaudes, fabuleusement exquises.

Je vous entends enfiler des gants, et imagine mon anus étroit fatalement vous chagriner !! Et pourtant, en quelques minutes, vos doigts experts s’immiscent en mon intimité, un à un. J’oserais même dire avec amour, tant la douceur de ceux-ci se conjugue parfaitement avec les caresses prodiguées, ou les pinces posés sur mes testicules. Un contraste extraordinaire… Je me surprends à onduler, favoriser et forcer vos introductions… Des pluies de cire s’abattent sur mon dos, et j’imagine instantanément d’autres pluies, dorées celles-ci, offertes par ma maitresse…

Vous jouez avec les pinces, les retirant brutalement pour les replacer ailleurs immédiatement ou les ôtez très lentement sans les desserrer, douleurs qui contrastent simultanément et merveilleusement avec la douceur de vos doigts et des instruments que j’ignore, qui fouillent mon intimité, entrant et sortant avec une certaine « facilité » qui me surprend plus qu’agréablement.

Je me sens chienne pour vous Maîtresse durant tous ces instants ou vous maniez avec une sensualité débordante (ce que je ressens inéluctablement), plaisirs, douleurs, frustrations et désirs….
Bien sûr, il n’y a pas eu de jouissance, au sens masturbatoire et éjaculatoire, mais bien une vraie jouissance morale, la plus importante !!!

Je regrette vraiment d’avoir dû écourter cette première séance, et espère vivement que vous y avez pris du plaisir, bien que pour une première séance, le fait de tester et jauger le soumis soit primordial. Quoi qu’il en soit, j’espérais feeling et complicité, indispensable à mes yeux pour profiter pleinement et en confiance ; vous m’avez comblé Maîtresse, et je vous en remercie du fond du cœur…

Les prochaines séances, si vous désirez toujours de moi comme soumis bien évidemment, je pense que vous aurez le désir et l’envie d’aller plus en avant, plus loin, plus fort, plus longuement. Je vous les offrirais avec bonheur Maîtresse.

Nous nous quittons, non sans avoir, pour ma part, été admirer et toucher votre splendide croix de St André dont je raffole déjà par avance….

Voilà Maîtresse, mes pensées du moment présent et mes divagations ressentis suite à ce très précieux moment partagé.

Votre soumis franck.