Un petit peu plus – lettre de soumis g

Je comprends que Vous n’avez pas envie d’en rester là, moi non plus d’ailleurs. Votre fouet à besoin de réparation, vous allez le laisser pour quelque temps. Vous hésitez: vous jugez aussi que ma peau nécessite un peu de repos, il reste des marques de la semaine dernière, mais Vous avez envie d’utiliser votre instrument une dernière fois. Vous me faites part de tout cela. Je suis dans le même dilemme mais n’en dis rien. Je vous laisse décider. Un simple regard échangé nous fait comprendre que nous avons la même envie….rendez-vous dans la salle du fond pour un petit marquage.

Pas d’entraves cette fois, Vous m’indiquez simplement une position à tenir: bras levés au-dessus de la tête. Je tâcherai que Vous n’ayez pas à me rectifier cette fois ci. Juste une fois, Vous avez accentué mon extension vers l’arrière et j’ai essayé de me maintenir ainsi. Le fouet danse, les coups commencent. Vous m’interrogez sur mon regard qui semble exprimer la colère. Cela n’est nullement le cas bien sûr mais je ne sais si vous jouez de cette expression (ce n’est pas la première fois que Vous employez ces mots) pour m’obliger à me justifier. Vous me questionnez: « tu es sur? », « vraiment? ». Je mets tout mon cœur à répondre et à vous convaincre. Pourquoi serai-je en colère? Mais je crains bien sûr la Votre.

Le fouet m’enveloppe, s’écroule autour de moi, pour venir frapper et laisser une marque tantôt dans le dos, tantôt sur le côté, tantôt sur le torse. Les jambes ont droit aussi à ce traitement. Votre main vient parfois apaiser les zones touchées.

Vous me dites que je suis un « pousse au crime », tant ma peau marque peu. L’expression me fait sourire et Vous Vous en amusez.

Merci Maîtresse de ce moment. Cet instrument est vraiment le prolongement de votre bras et de votre intention. Il peut être terrible mais il a cette fois prodigué finalement beaucoup de tendresse. Vous avez concilié votre envie de marquage tout en laissant ma peau reposer. Merci.

Nous ne nous attardons pas. Le retour se fera cette fois en silence, Vous en profitez pour dormir un peu, moi, je redescends petit à petit mais le calme de l’autoroute convient bien à ce moment.

Séparation, habituelle, je Vous fais passer les sacs, les fleurs, le cadeau que je Vous ai apporté et Vous promets de vous envoyer un mail en arrivant.

Je Vous remercie encore une fois, maladroitement certainement, les mots ont parfois du mal à exprimer les choses, en vous souhaitant une bonne nuit de repos.

Des choses différentes aujourd’hui, des choses identiques aussi, d’autres approches, des variations, des approfondissements. Nous avançons. Et toujours une intensité et des émotions fantastiques. Merci ma Maîtresse.

Votre soumis gilles