Ne bouge plus !!


Nous sommes début décembre, aux abords de Carcassonne, j’ouvre mon colis comme une enfant le soir de noël. Mon nouveau jouet est arrivé ! Son manche en bois, son corps en cuir blanc, un superbe objet.
J’ai hâte de m’entrainer avec lui. Cela fera l’objet d’une annonce auprès de mes fidèles soumis…  Quelques jours plus tard, l’un d’entre eux se porte courageusement volontaire. Il est grand, musclé, un tantinet maso, c’est parfait pour moi. Après un début de séance agréable, je sors de mon sac à malices le nouveau venu. […] Tu as les bras en l’air accrochés en haut d’une échelle, tu pourras ainsi tourner sur toi-même quand je le voudrai. Ton corps est déjà échauffé lorsque je commence à manier mon précieux.
Tantôt souple, puis ferme ; ton corps  apprécie cette sensation de chaleur piquante. Il est large et ses multiples lanières au bout multiplient les petites marques sur ta peau. Le rythme accélère, la force de mes gestes aussi. Tu te crispe et te raidi. Le silence ambiant nous laisse apprécier le son du cuir qui te mord brusquement. Je suis contente de mon nouveau jouet et fière de toi. Tu me dis que tu aimes ce fouet, ça me plaît !
Je continue à recouvrir ton corps de chauds picotements, une série de quelques coups violents te font te placer face à moi. Tes yeux me fixent, écarquillés puis se referment pour replonger dans ta bulle. Deux pinces saisissent tes tétons. Mon fouet caresse ton corps comme pour découvrir cette nouvelle page encore vierge, vierge de l’histoire que je grave sur toi. A chaque claquement sur tes jambes, tu oses un « Merci Maîtresse » qui me ravit. Tes cuisses, tes hanches, tes flancs, tout ton corps est brulant. Ton sourire est ma récompense. Tes pinces volent au passage et t’arrachent une belle grimace.
J’ai été douce et forte, nous vivons  ce beau moment ensemble, nous formons un beau duo.
Tout d’un coup tes yeux en redemandent : sans un mot tu m’offres à nouveau ton dos. Je te demande :
– « Tu en veux encore ? »
– « Oui Maîtresse, s’il vous plait, encore un petit peu, bien fort. »
Quelle Maîtresse serais-je de refuser ce plaisir à un soumis méritant ? Je récompense donc ton implication comme il se doit.
– « Ne bouges plus !! »
Je te gratifie de mon si beau fouet que tu aimes tant. Le niveau de plaisir monte autant que celui de la douleur. La scène est intense, rapide, passionnée. La séance se termine ainsi dans ce tourbillon blanc déchainé. Assis sur cette couverture, je touche tes marques boursouflées et rouges.
– « Tout va bien ? »
– « Oui Maîtresse. »
– « Tu as été très bien, je suis vraiment fière de toi »
– « Merci Maîtresse. »

Maîtresse Lisa Domin’ha.