Le laisser-aller

Mi-novembre. Cette séance est la seconde pour toi. Je te retrouve à l’endroit indiqué, je me souviens que tu devras repartir rapidement donc je ne veux pas perdre de temps sur la route. Nous arrivons au donjon, je te laisse te préparer. A mon tour de te préparer à mon goût : un collier, des menottes, un bondage de tes parties intimes fera une laisse parfaite. Je te mets une cagoule te laissant la vue (pour le moment) car je place un masque par-dessus. Je te saisis par ta laisse et t’emmène vers ma croix de St André. Elle que tu te languissais de découvrir de près. Les cordes s’emparent de tes membres. Tes fesses chauffent et ton anus aussi. Un plug long en acier chirurgical que j’appelle « grappe » rafraichira ton intérieur si accueillant. Mais je te sens plus demandeur encore, un gode prend donc le relais. Très vite il te remplit, tu aimes ça et en redemandes encore. Tu veux être rempli complètement, ressentir cette plénitude. Je veux que tu profites de cet instant, que tu découvres ce plaisir nouveau. Tu ondules et avale le gode sur toute sa longueur. La position que je t’ai imposée te demande beaucoup d’efforts pour réussir à tenir bon. Je ne fais que maintenir le gode en position statique afin de te laisser la liberté de te donner du plaisir. Je suis heureuse de ces instants magiques.
Puis là, tout s’arrête, un bruit vient nous déranger. Une sonnerie de téléphone, le tien !! Devant cet affront involontaire, je ne peux pas rester impassible. Toute faute mérite châtiment. Je ne suis pas à l’origine de celle-ci, aucun châtiment corporel ne me semble constructif ici. La punition  sera donc passive. Je fais glisser mon fauteuil sur le sol jusqu’à ta hauteur et m’assied. Puisque par ta faute, ma bulle n’est plus, le tienne sera glaciale.
Je me déchausse et pose mes pieds sur la corde passant à proximité de tes mains. Toi qui aurais voulu honorer mes pieds, ce sera la seule proximité accordée aujourd’hui. Je relis ton premier rapport de séance et te fais part de mes commentaires. Tu resteras ainsi dix longues minutes, puni, et sous surveillance. Je te rappelle que je n’aime pas être forcée de donner une punition. Je n’aime pas y être contrainte, d’autant plus par mon soumis !

Les dix minutes passent très lentement pour moi aussi, je n’aime pas cette atmosphère subie. Châtiment passif terminé, je reprends donc mais cette contrariété reste dans un coin de ma tête. Je t’ai fait confiance, je ne t’ai pas demandé si tu avais éteint ton téléphone car je pensais que ce point était acquis. J’ai commis cette erreur… La séance continue son cours mais cette sonnerie revient encore une fois. J’applique donc encore une fois cette sanction. Au bout de cinq minutes, je ne tiens plus assise et je décide de profiter de ces minutes pour jouer avec mon fouet. Tu en profiteras un peu, un peu seulement, tu es encore puni. Je reprends le cours de la séance, écourtée par la force de choses.

Ces évènements auront perturbés presque 1/3 de ce moment avec toi. Cela fait beaucoup et j’y repense durant les deux jours suivants. L’apprentissage de l’obéissance prend du temps. Des fautes, tu en commettras d’autres et pour celles-là aussi tu seras puni. Il faut l’accepter et vouloir évoluer, progresser vers le chemin de la soumission, celui que tu as choisi de suivre avec moi.

Maîtresse Lisa Domin’ha.