Immersion dans l’insertion…

En ce début février, il ne fait pas si froid à Narbonne. Nous nous voyons pour la troisième fois et ce soir cet hôtel sera le théâtre d’une jolie séance. Il est encore tôt et nous dinons ensemble. Moment partagé hors du contexte BDSM mais où je tiens tout de même à ce que les codes soient respectés. Toujours stricte sur tes attitudes et sur les mots que tu choisis pour t’adresser à moi. Sans rien dire je compte les fautes commises, je sais que tu règleras cela avec Mademoiselle Cravache tout à l’heure. Tes erreurs me font sourire et peut-être penses-tu qu’elles n’auront aucune conséquence sur la suite de la soirée (…). De retour à l’hôtel, je te laisse là au pied du lit pendant que je vais me rafraichir dans la salle de bain. A mon retour, dans mon regard il ne te faut qu’une seconde pour t’apercevoir que le ton a changé. Tu reçois la punition méritée, non sans mal mais je ne compte pas réduire ta peine à cause de tes grimaces. Peut-être pensais-tu que ma gentillesse empêcherait mon sadisme d’entrer en action ? Ta motivation principale pour cette séance était la pratique anale, tu as même prévue d’apporter ton propre godemichet mais je n’en aurai pas besoin. Selon mes ordres tu t’installes à quatre pattes sur le couvre-lit, la croupe levée, tu te tiens cambré,mon paddle te rappelle que tu dois maintenir cette position jusqu’à nouvel ordre. De l’huile à température ambiante te masse lentement l’anus et je sens que tu te détends déjà. Voyant ton impatience, je fais durer ce jeu. L’insertion commence quand je le décide, ma main a dompté ce territoire désormais mien. Mes doigts s’immiscent et découvre ton intérieur accueillant. Telle une exploratrice je fouille avec plus ou moinsde force chaque centimètre carré, je ne veux laisser aucun espace vierge. Tu subis sans trop de résistance mes assauts et nous partageons alors un beau moment. Lorsque quatre de mes doigts sont enfin logés, ma main ondule telle une vague dans l’océan, te faisant rugir quelques fois. Tu es docile, j’aime te voir accepter ce que je te donne. Ton dressage devient très intéressant, tu n’as désormais plus aucun doute sur le naturel de ta condition de soumis.De par l’intensité de nos échanges gestuels je sais que cette aventure ne dévoilera pas plus de profondeur aujourd’hui mais je savoure encore quelques instants ma nouvelle propriété. Ce longmoment où tu te soumets à ma volonté a eu raison de ton énergie et je te permets donc de t’endormir allongé et menotté au pied du lit. Tu passeras le reste de la nuit à ta place jusqu’à ce que je te détache au moment de quitter la pièce. Tu pourras ainsi profiter de cet endroit pour reprendre tes esprits, te remémorer cette séance et déjà imaginer la prochaine…

Maîtresse Lisa Domin’ha.